Idéoscopie de la démocratie
La meilleure et pire invention politique
La démocratie, c’est tout sauf une fin en soi. Quels résultats attendre de la démocratie?
Par la démocratie, les ploutocraties ont été forcées par la révolte populaire, à concéder le principe du respect de la dignité humaine universelle et un partage des richesses, fruit de la terre et du travail des humains. Des travailleurs auront appris à se syndiquer, à s’approprier de leurs corps et de leurs idées. Des promesses et l’espoir, sont alors descendus jusqu’aux plus pauvres des pauvres. Et, hélas, ils y sont restés. Plutôt que de favoriser l’émergence d’une seule classe de travailleurs, la démocratie aura permis l’apparition d’une troisième classe, entre les riches aux commandes et les pauvres exploités. La classe moyenne est le fruit d’un idéal corrompu, si pas impur en partant.
Sur le plan humain, la démocratie a des bras longs, des coudes en avant et des mains de fer. Aux USA, elle produit des états très différents, très différents. Il y a par exemple ceux qui pratiquent la barbarie de la peine de mort, ceux qui respectent la vie, et le fédéral qui est militariste. Barbarie et militarisme, quelles différences?
A y voir de très près, la démocratie est une douce drogue pour le peuple. Elle est la pire invention politique de l'homme, après l'armée et la religion. Les ressources investies dans sa promotion et sa gestion, auraient suffi à l’invention du paradis. Depuis l'ère de l'abondance sélective, la démocratie est mise de l’avant tantôt tel un paravent, tantôt comme une option miracle. D'aucuns s'évertuent à chanter la démocratie, voient obstinément en elle une vertu dogmatique, et investissent aveuglement ou allègrement dans son expansion. Les riches en ont fait le refrain de leurs hymnes, pour miroiter aux pauvres le reflet du développement. Leurs pions ne dorment pas, tandis que les pauvres en font leur unique credo. Je crois en la démocratie, elle aurait créé la richesse et la paix, psalmodient-ils, piteusement. Oui, pour la paix, une paix sociale. La démocratie sert en effet de sédatif, de somnifère ou de calmant aux troubadours et trouble-fêtes. A mon sens, la démocratie populaire est un serf volant. On le voit aller, tenu par un fil, et on s’émerveille, mais on ne volera pas sous ses ailes.
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