Entre cœur et gueule
Les miroirs de la Cote d'Ivoire (suite)
Le président déchu n'aura pas été celui que les médias et certains d'entre nous ont peint orageusement à longueur de journées . Les médias l'ont vendu pour un vilain type que personne ne serait sensé pleurer. Qui pleurera qui? Gbagbo n'est sûrement pas un chic type, mais il incarne la graine qui dérange. Lui, c'est un fou. Est fou, celui qui conteste ou va à l'encontre d'un ordre établi. On s'en fout des sacro principes de démocratie ou d'indépendance politique des états. Ceux qui détiennent les pouvoirs d'établir leur ordre ont voté contre Gbagbo. Lui, l'éternel indépendantiste n'aura pas compris que l'idéal n'a jamais préséance sur le réel, que le bien se joint toujours au mal pour ne pas se ruiner voire périr dans la tourmente. Il en paie la facture.
Dès lors, que les Ivoiriens tournent la page. Et nous avec eux. A Allassane, le défi est d'être Le Grand. Peu importe ce que les gens croient, peu importe ce qu'aurait fait de mal ou de bien l'ancien président, ce qui compte à présent est le présent et l'avenir. L'ancien président Gbagbo est ivoirien, et a vécu pour la Cote d'Ivoire. C'est un nationaliste peut être obtus, comme il y en a en France, au Québec, aux Usa, etc. Ils droit d'exister, un droit inaliénable. Je serais proche d'Allassane, je lui conseillerais fortement de réhabiliter l'ancien président et lui éviter l'exil sous toutes les formes imaginables. L'avenir de se pays en dépend.
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